Conseil National Consultatif des Jeunes du Tchad (CNCJT)

Motion de soutien de la jeunesse au Chef de l’Etat et au Gouvernement dans l’affaire ARCHE DE ZOE.

- La jeunesse tchadienne salut jusqu’à présent et à juste valeur les sorties officielles du Chef de l’Etat et du Gouvernement relatives à l’affaire Arche de Zoé et la décision de juger au Tchad les auteurs de cette macabre machination ;

- Jugeant diplomatiquement discourtoise la sortie manquée du président français à l’égard de l’Etat tchadien, méprisant à l’égard de la jeunesse tchadienne et attentatoire à l’égard de 103 enfants victimes de l’atrocité sans pareil par l’Association Arche de Zoé aux objectifs illicitement connus du Gouvernement français ;

- Rappelant par ailleurs, que le Tchad est libre et souverain, le peuple tchadien n’acceptera pas de recevoir de leçon d’aucun Etat ;

- Rappelant par ailleurs, que le Tchad exercera toutes ses prérogatives régaliennes en matière de justice ;

- Regrettant profondément que le principe de la séparation des autorités judiciaires, exécutives et législatives ne soit pas encore encré dans les mœurs de certains Etats ;

en tout cas pour le cas du Tchad, la jeunesse reste attachée à cette valeur sacerdotale ;

- Considérant les bonnes relations diplomatiques entre les deux Etats, nous exigeons un minimum de courtoisie et de respect à l’égard du peuple tchadien ;

- Réaffirmons solennellement que la justice des membres de l’Association l’Arche de Zoé se fera au Tchad et nul par ailleurs ;

1 – Disons à quiconque qui tentera de ramener en France les auteurs de cet acte qui relève de notre age trouvera la jeunesse tchadienne sur son chemin ; ceci est une mise en garde.

2 – Demandons au Chef de l’Etat et au Gouvernement de se dessaisir du dossier qui est exclusivement de la compétence de la justice et des victimes tchadiennes.

3 – Réaffirmons notre soutien aux magistrats tchadiens afin de dire le droit, tout le droit, rien que le droit au nom du peuple tchadien et dans leur ultime conviction.

Pour le Conseil National Consultatif des Jeunes

Le Vice Président

AP-YANG PEPKISSAM


Comité D’organisation de la marche du 14 Novembre 2007

Motion des femmes

Suite à la tentative de déportation des femmes tchadiennes par l’association arche de Zoé.

Considérant le rôle de la femme tchadienne dans la protection et éducation des enfants dans notre pays.

Considérant la douleur ressentit par toutes les mères du TCHAD à l’annonce de la nouvelle.

Nous femmes tchadiennes.

Soutenons le président de la république Chef de l’ETAT, en ce moment douloureux.

Demandons justice et réparation aux mères victimes de ces atrocités.


Fait à N’Djamena le 14 nov 2007



Mise au point du Minstre de la Communication, porte-parole du Gouvernement


Profitant du mécontentement légitime causé par la tentative d’enlèvement des enfants par l’ONG Children Rescue qui doit être jugé par la justice tchadienne, certaines personnes s’en prennent sans discernement aux Européens en général et aux Français en particulier.

Cette attitude irresponsable est fermement condamnée par le gouvernement qui demande à ces agitateurs d’y mettre fin immédiatement.

La tentative d’enlèvement des enfants heureusement déjouée suit actuellement une procédure visant à juger les coupables et à faire toute la lumière sur les tenants et aboutissements de cette opération odieuse et criminelle.

La France a engagé sa propre procédure et les deux justices, tchadienne et française, coopèrent dans le cadre d’une convention qui les lie afin que les responsables de Children Rescue, auteurs de la tentative d’enlèvement des enfants au Tchad soient jugés conformément aux lois tchadiennes.

Les relations officielles bilatérales entre la France et le Tchad ne sont pas en cause dans cette affaire menée par une ONG qui s’appelle Arche de Zoé en France et autre Children Rescue pour opérer au Tchad.

Tous les Européens qui vivent au Tchad et les ONG qui y exercent légalement et dans la transparence leurs activités ne sont pas responsables des agissements de ceux qui se trouvent aujourd’hui entre les mains de la justice tchadienne.

Le gouvernement demande aux forces de sécurité sur toute l’étendue du territoire national de veiller à la sécurité et à la protection de tous les expatriés qui vivent et circulent régulièrement et légalement dans le pays.

Il y va de la crédibilité et de la responsabilité de notre pays.

L’attention des parents et des enseignants est particulièrement attirée pour mieux encadrer leurs enfants et leurs élèves qui n’hésitent pas à profiter de la moindre occasion pour commettre des actes répréhensibles de vandalisme.

Fait à N’Djaména le 12 novembre 2007

Le Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement


Hourmadji Moussa DOUMGOR