La joie du Secrétaire d'Etat d'Espagne aux Affaires Etrangères M. Léon Bernardino était débordante à son arrivée à N'Djaména, juste après la libération de ses compatriotes.

La justice tchadienne a éstimé que les aiguilleurs du ciel ne sont pas impliqués dans la tentative d'enlèvement des 103 enfants, orchestrée par l'association française l'Arche de Zoé.

Avant de quiter le Tchad ( 17 heures locales) en compagnie de ses compatriotes, le Secrétaire d'Etat espagnol a été reçu en audience par le Premier Minstre, Chef du Gouvernement Dr Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye.

L'émissaire du président espagnol s'est félicité du dénouement heureux de l'accusation portée contre les membres de l'équipage et a par la même occasion, remercié les autorités tchadiennes pour la libération de ses compatriotes.

"Remerciez plutôt les juges qui ont dit le droit" a retorqué le Chef du Gouvernement. Car ils ont "travaillé sans aucune implication de l'écecutif."

Pour le Premier Minstre, la justice doit punir les vrais coupables dans le trafic avorté d'enfants.

M. Leon Bernardino a plaidé en faveur de la libération de l'avion qui devait transporter les enfants de fortune, lequel reste encore cloué au sol à l'éaéroport d'Abéché.

Là aussi, le Premier Minstre s'est reservé, car tout relève du judiciaire; par conséquent l'exécutif n'a aucune emprise sur les diseurs tchadiens du Droit.

A noter que la libération des trois derniers espagnols va dans la logique judiciaire prononcée le 4 novembre dernier en faveur des journalistes et les hôtesses de l'air qui faisaient partie du groupe des négriers des temps modernes de l' ARCHE DE ZOE', sans être de coeurs avec eux.