Libération de plus de 400 prisonniers du FUC.
Par Valery Gottingar
lundi, le 19 février 2007
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Conformément à l’accord de paix signé le 24 décembre 2006 à Tripoli, en Libye entre le Gouvernement de la République du Tchad et le Front Uni pour le Changement Démocratique (FUC), sous l’égide du Guide de la Révolution d’El-Fath, Mouammar Kadhafi, et, en référence aux dispositions de la charte des Nations Unies et des Traités de l’Union Africaine, de la CEN-SAD, relatifs au règlement des conflits par la voie pacifique, plus de 400 prisonniers arrêtés lors de l’attaque de la capitale N’Djamena, le 13 avril 2006, ont été libérés le jeudi 15 février 2007.
La cérémonie de leur libération a été présidée par M. Adoum Younousmi, Ministre d'Etat, Ministre des Infrastructures. Elle s'est déroulée dans la cour du Groupement des Ecoles de la Gendarmerie de N'Djamena en présence de plusieurs membres du Gouvernement, des responsables militaires et des représentants des organisations humanitaires.
A cette occasion, le Ministre d'Etat Adoum Younousmi a affirmé :" je remets les ex-prisonniers du FUC à leur représentant, M. Laona Gong, qui est à mon côté. Ils vont passer aujourd'hui, leur première nuit libre de tout mouvement".
Libres, ces prisonniers peuvent, suivant leur choix, regagner leurs familles ou bien être intégrés dans les différents corps militaires et paramilitaires.
« Je voudrais, aux noms de la direction politique et de la direction militaire du Front Uni pour le Changement Démocratique, nous féliciter de ce qui est arrivé et remercier la partie gouvernementale pour les mesures pratiques qui ont permis la libération de nos compagnons qui, longtemps privés de leur liberté et qui peuvent regagner les rangs de leurs frères et pouvoir ensemble œuvrer à la mise en œuvre de l’accord que nous avons conclu le 24 décembre 2006 », se réjouit le Commissaire à la Communication, Porte-parole du FUC, M. Raoul Laouna Gong.
Il poursuit : " nous savons qu’il est difficile, très dur de faire la guerre, mais nous savons aussi que construire la paix l’est davantage. De ce point de vue là, nous savons pertinemment, que, des obstacles pourront être érigés, les insuffisances pourraient ralentir le rythme, mais notre volonté de paix est totale. Ensembles, nous sommes convaincus que nous ferons, à travers des actes positifs et concrets, mentir tous les oiseaux de mauvaises augures, qui pensent que nous ne sommes pas capables de conclure la paix dans ce pays ".
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